C'est durant la saison 1996
que le pendule fut accroché pour la première fois à
un nichoir destiné au merle bleu. Voici la première
photo prise par Paul Favreau. Nous tenons à remercier M. Denis
Gamache qui a facilité les premières expériences du
pendule.
During the 1996 season, the balancing
door has been hung after a nest box for the first time. Here is the
first photo taken by Paul Favreau. We thank Denis Gamache who gave
us a serious help in installing balancing door after his blue birds nests.
Pour de plus amples informations concernant
le merlebleu, on peut contacter HIRONBEC
ou écrire à l'adresse
suivante :
DENIS GAMACHE
278 BLANCHE D'HABERVILLE
ST-JEAN-PORT-JOLI
GOR 3GO |
Les merlebleus ! Qui ne voudrait pas les voir nicher dans sa cour ? Mais encore faudrait-il satisfaire
toutes leurs exigences. Les merlebleus ont besoin de grands espaces, et le voisinage de nos maisons ne lui
convient guère.
On les rencontre plus facilement en campagne bien que les grands vergers semblent leur convenir
parfaitement.
On les disait en voie de disparition il n'y a pas si longtemps encore. Aujourd'hui, leur présence
est presque familière dans les milieux ouverts. À St-Jean-Port-Joli par exemple, sous la gouverne de
Denis Gamache, un groupe d'amateurs leur voue un intérêt digne de mention. À chaque printemps, c'est
par centaine le nombre de nichoirs qu'on met à la disposition des merlebleus. Il faut espérer que ces
initiatives se multiplient à travers tout le Québec. N'est-ce pas la seule façon finalement d'assurer leur survivance ?
Le mâle est reconnaissable par son plumage bleu azur sur la tête, le dos,
les ailes et la queue. La femelle a les mêmes couleurs mais ces dernières sont plus ternes.
Le mâle et la femelle ont la gorge et
la poitrine rouge brique et le ventre blanc. Les jeunes ont la tête
et le dos gris brunâtre, tandis que la queue et les ailes sont bleu
terne, le ventre est blanchâtre, tâcheté de rayures
et de points brun.
Les adultes et les jeunes ont le bec et les
pattes noir. Le merlebleu est de la même famille que les grives
et son cousin est le merle d'Amérique.
En été, le merlebleu est insectivore,
il se nourrit de larves, de chenilles, d'araignées et de libellules.
La base de son alimentation se compose de criquets et de sauterelles.
À la fin de l'été et le début de l'automne,
il devient frugivore. Son régime alimentaire se compose alors
surtout des fruits de l'amélanchier, du sorbier et du sureau. Il ne délaisse pas non plus
les bleuets et les cerises.
Les brûlés sont des habitats fréquentés
par le merlebleu en raison du milieu très ouvert, d'une végétation
absente au sol et la présence de nombreux perchoirs. Cela
correspond d'ailleurs à l'habitat originaire de cet oiseau.
On le rencontre en milieu ouvert là où la végétation herbacée est ni
trop dense ni trop haute. Principalement dans les vergers et les
champs là où les clôtures sont bardées d'arbres et d'arbustes fruitiers de toutes sortes.
Le merlebleu se retrouve aussi dans d'autres habitats, comme les jardins, les terrains paysagers,
à l'orée des bois, en bordure des routes, les bûchers, les parcs, les terrains de golf et les cimetières.
Dans la région MRC LISLET, à 100 km à l'Est de Québec, sur la rive sud du fleuve St-Laurent,
le merlebleu arrive au début du mois de mai. Si le printemps est hâtif, il y a une possibilité de deux nichées.
Si la température est plus froide, le merlebleu nichera vers la
3è ou 4è semaine de mai, même en début de juin.
Dans ce cas, il faut espérer une seule nichée.
Le nid est construit avec du foin sec, des
brindilles et quelques fois avec des aiguilles de pin.
Ils sont bleu pâle, parfois blanc.
Les oeufs sont au nombre de 4 ou 5 pour une première nichée
et de 3 ou 4 pour une deuxième. |