On le sait, le moineau passe l'hiver au Québec. Ça explique pourquoi il est le premier à occuper les nichoirs. Si ces derniers sont mis à sa disposition trop tôt, le moineau a vite fait de l'habiter. La force d'un moineau est dans son bec et ses pattes. Tout le contraire d'une bicolore en fait qui n'a pas encore appris à le vaincre dans son propre nichoir.

Voilà donc le coupable, celui qui accapare les cavités que nous destinons aux hirondelles. Non seulement il défend son logis avec acharnement mais encore, il s'approprie les nichoirs que nous destinons aux hirondelles bicolores, aux hirondelles noires et même au merle bleu. Rares sont les amateurs qui n'ont pas été témoins de sa fougue meurtrière. Souvent aussi, il s'empare des nids des hirondelles rustiques et de celles à front blanc. Rien ne lui résiste. En désespoir de cause, lorsqu'il ne trouve pas de nichoirs disponibles, il s'infiltre dans toutes les anfractuosités possible. Partout où il trouve une fente pour se faufiler, il bâtit un nid.